Fulmar boréal |
Nom scientifique : Fulmarus glacialis Synonymes : pétrel fulmar Ordre : Procellariiformes Famille : Procellariidés |
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Taille : 45 à 50 cm Envergure : 102-112 cm Poids : 700-900 g Longévité : 34 ans |
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Sédentaire |
Localisation : |
Espèce présente en France à l'état sauvage.
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Statut : |
Nicheur. Migrateur. Hivernant rare. Espèce protégée
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Description :
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Oiseau pélagique fascinant. Sa parure ne paye pas de mine : la tête et la le dessous sont blanc pur, l'oeil est entouré d'un petit masque noir, les couvertures alaires et le croupion sont gris, les rémiges primaires et secondaires sombres et l'extrémité de la queue est blanche. Il existe 2 formes: la forme "bleue" se distingue au corps entièrement gris ; on la trouve près de l'Arctique. La forme claire a été décrite ci-dessus. Le bec crochu jaune et gris du fulmar est très particulier : les narines forment des tubes. L'envergure et le vol souple frappent l'observateur en premier lieu. Le fulmar boréal (précedemment appelé pétrel fulmar) est le seul représentant de la famille de Procellariidés a avoir un plumage clair et une vie diurne.
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Patte : |
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Chant :
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Les émissions sonores du fulmar boréal sont sommaires. En effet, elles se résument à des "caquètements" assez graves que l'on peut entendre durant la parade nuptiale.
Extrait du site : www.fuglar.no
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Habitat et Comportements |
En dehors de la période de reproduction, le fulmar boréal évolue uniquement en haute mer sans guère se poser. Il se rend à terre par obligation pour la reproduction. Les colonies de ce Procellariidé sont hébergées dans les falaises maritimes (côtières ou insulaires) comme en Bretagne ou en Normandie. La France constitue la limite sud de l'aire de répartition de ce pélagique septentrional. Son aire de distribution couvre une vaste partie de l'hémisphère nord jusqu'au Groenland et au Spitzberg. Première nidification en France: en 1960 aux Sept-Îles. L'une des particularités biologiques du fulmar est d'avoir une glande de dessalage de l'eau de mer lui permettant ainsi de boire. Le sel est rejeté au niveau des narines à la morphologie si particulière. Il est commun dans l'Atlantique Nord. Il suit les chalutiers en quête de nourriture. Il prélève sa pitance à la surface de l'eau. Longévité exceptionnelle.
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Vol : |
Le fulmar est une merveille de la nature d'adaptation au milieu aérien. Les ailes sont configurées de telle façon à faire de lui un voilier supportant les pires conditions météorologiques. Les ailes sont longues et étroites ; ainsi l'oiseau dispose d'une souplesse et d'une force appréciables dans ses mouvements. C'est un grand adepte du vol plané. Il vole au ras des vagues.
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Nidification :
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La reproduction est la seule phase biologique terrestre du Procellariidé.
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Régime : |
Le fulmar s'alimente en haute mer, principalement en bordure du plateau continental, sur des fonds de 200 à 1 000 mètres. Son régime alimentaire est surtout constitué de zooplancton et de céphalopodes, mais l'espèce à des mœurs nécrophages et exploite également les rejets de pêche derrière les chalutiers (espèces non commercialisables, viscères et débris divers). Les plus jeunes individus passent les premières années de leur existence en haute mer, se dispersant sur tout l'Atlantique nord avant de revenir progressivement à proximité des colonies.
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Mangeoires : | ||
Protection / Menaces : |
Nicheur rare en France (liste rouge). Pas de menaces particulières sur l'espèce mais effectif français faible. Population estimée entre 1100 et 1400 couples. En expansion vers le sud de l'Europe: statut non-défavorable.
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