Grue demoiselle |
Nom scientifique : Grus virgo ou Anthropoides virgo Synonymes : Demoiselle de Numidie Ordre : Gruiformes Famille : Gruidés |
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Taille : 90 à 100 cm Envergure : 165 à 185 cm Poids : 1,9 à 2,8 kg Longévité : |
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Sédentaire |
Localisation : |
Espèce eurasiatique. Hiverne au SOUDAN surtout, en ETHIOPIE et du Tchad au Niger. Egarée au KENYA.Cette espèce se reproduit dans le nord de l'Europe et en Asie de l'ouest. |
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Statut : |
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Description :
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Parfois appelée Demoiselle de Numidie, la grue demoiselle est plus petite que la grue cendrée, mais avec le même plumage gris. Les joues, la gorge, la poitrine et la longue bavette pectorale sont noires ( les plumes allongées de la poitrine et les rémiges (peu visibles au repos) sont noirs), Les sourcils, les lores, le cou (sauf une pointe grise à l'arrière s'évasant sur le dos), le reste du plumage est gris. Les ailes associent le gris et le noir, les rémiges secondaires internes à bout noir très allongées, retombant par dessus la queue. Le dessus de la tête gris surplombe le bec court vert-olive et orange. Un touffe de longues plumes blanches pend en arrière de l'œil. Les longues pattes sont noires. |
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Patte :
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L'empreinte de la grue est grande. Seuls les trois doigts longs, épais, laissent une trace. Les griffes et le pouce sont très réduits. Patte non palmée, 3 doigts + pouce réduit. Taille : ? cm
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Chant :
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La Grue demoiselle craque, glapit, trompette. Son cri, assez proche de celui de la grue cendrée, est très puissant et perceptible de fort loin. Porté par le vent, on peut l'entendre à deux kilomètres. Le chant, un "grou" sonore, s'entend jusqu'à quatre kilomètres. C'est une particularité anatomique du bréchet de la grue qui explique son exceptionnelle puissance.
Extrait du site : www.scricciolo.com
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Habitat et Comportements |
La population européenne actuelle niche, pour sa plus grande part, dans des champs cultivés ou pâturés. Une végétation clairsemée et un faible niveau d'activité agricole sur les sites de nidification durant la période de reproduction sont des conditions sine qua non. De tels paysages sont nombreux dans le sud de l'Europe. Son aire de répartition est toutefois majoritairement asiatique. Elle a des mœurs diurnes et elle est très sociable en dehors de la période de reproduction. Dès la fin de l'automne et en hiver, elle quitte son aire de nidification habituelle située en Asie Centrale et dans l'extrême est de l'Europe pour migrer en direction de l'Asie Méridionale et plus particulièrement en Inde. |
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Vie sociale : | ||
Vol : |
Les grues volent cou et pattes tendus, et en vol migratoire souvent en grands groupes, et en formation (ligne, V), le groupe est alors guidé par un individu qui une fois fatigué prend place à l'arrière. Leur vol est lent et puissant, souvent quelques battements suivit d'un court vol plané. Les permutations sont assez fréquentes.
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Nidification : |
Cette espèce se reproduit dans le nord de l'Europe et en Asie de l'ouest. Les couples sont unis pour la vie
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Migration : |
Ce sont des oiseaux puissants qui migrent sur environ 2500 km de distance, ils passent l'hiver en Afrique du Nord ou en Europe méridionale (au sud de l'Espagne). Les vols migratoires sont en forme de V ou de Y. En vol les grues crient, la plupart du temps, environ toutes les 10 à 15 secondes. Comme les cigognes, elles ont l'habitude d'utiliser les ascendances thermiques pour s'élever en planant et migrer en se déplaçant d'un thermique à l'autre en évitant le vol battu. Ce dernier est utilisé en cas de mauvais temps, de vol de nuit ou au dessus de la mer.
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Régime : |
Son alimentation est surtout d'origine végétale : graines et pousses de tout ordre qu'elle trouve dans les pâtures et les champs. Cependant, au printemps et en été, elle améliore considérablement son régime en consommant des insectes et des petits invertébrés : coléoptères, scarabées, papillons et fourmis.
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Mangeoires : | ||
Mythologie : |
Pour les Egyptiens, les grues allaient combattre, aux sources du Nil, les pygmées, "sortes de petits hommes, dit Aristote, montés sur de petits chevaux, et qui habitent des cavernes". D'après les Grecs, les grues se mettent un caillou dans la bec, lorsqu'elles traversent le mont Taurus, pour s'obliger à rester muettes, et éviter d'éveiller l'attention des aigles. La grue passent encore pour avoir dévoilé à Palamède plusieurs caractères de l'alphabet. Ce serait, dit-on en examinant les invariables dispositions du vol des grues, que ce judicieux observateur aurait imaginé les lettres V et Y ; d'où le nom d'oiseau de Palamède, donné en Grèce.
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Protection / Menaces : |
En Grande-Bretagne, au XVIIe siècle, l'espèce était éteinte, mais maintenant une petite population niche de nouveau dans les Norfolk Broads.
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