Oie de Ross

 

 

Nom scientifique : Anser rossii

Synonymes : 

Ordre : Ansériformes

Famille : Anatidés

 

 

Taille : 57 à 64 cm

Envergure : 114 cm

Poids : 860-2040 g

Longévité : 

 

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J

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O

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  Hivernant   Nicheur ou de passage Absent

Sédentaire   

Localisation :

Amérique du nord. L'oie de Ross niche surtout dans le Territoire du Nord-Ouest, au Canada mais également ailleurs dans la zone arctique, notamment dans la Terre de Banks, l'île Southampton et le long de la rivière McConnell qui se jette dans la baie d'Hudson. Autrefois, l'oie de Ross prenait ses quartiers d'hivernage presque exclusivement dans la vallée de Sacramento, en Californie.

Aires de nidification et d'hivernage plus limitées que l'oie des neiges.

Statut :

Description :

Les 2 sexes sont semblables

En phase blanche, l'oie de Ross peut être confondue avec l'oie des neiges. Cependant, elle est bien plus petite, elle possède un petit bec sans ligne noire sur le tomium et avec de faibles protubérances bleuâtres à la base. La tête est plus petite, plus arrondie, le cou est plus fort et plus épais. Le corps est relativement plus massif.  Contrairement à l'oie des neiges, la tête est rarement teintée de roussâtre à cause de l'eau. Le plumage est entièrement blanc sauf les primaires qui sont noires. Le bec est rose rougeâtre foncé, l'onglet est plus clair. La zone verruqueuse bleuâtre est plus ou moins étendue à la base, plus importante chez les vieux mâles, presque inexistante chez les femelles et les jeunes mâles. Les pattes et les  pieds affichent une couleur rose rougeâtre. Les iris sont brun foncé. Les juvéniles diffèrent de l'oie des neiges par leur plumage bien plus blanc. Seul un peu de grisâtre marque l'arrière du cou et les scapulaires. Les pattes sont gris verdâtre, devenant plus roses durant le premier hiver.  On signale rarement des oies de Ross de phase bleue (seul un infime pourcentage d'entre elles sont bleues, alors que jusqu'à 50 pour cent des oies des neiges le sont). Les oies de Ross en  phase bleue ne sont guère différentes des oies des neiges, mais elles semblent avoir beaucoup plus de blanc sur le ventre.  

  • Adulte de phase bleue : très rare. Comme celui de l'Oie des neiges, mais semble avoir toujours beaucoup de blanc sur le ventre. 

  • Juvénile: comme celui de la phase blanche de l'Oie des neiges, mais les parties gris brunâtre du plumage sont plus claires et moins étendues (la nuque, l'arrière de la calotte et les scapulaires sont fortement nuancés de brun grisâtre). 

Parties nues. 

  • Adulte : bec rosé rougeâtre foncé, onglet plus clair, zone verruqueuse bleuâtre plus ou moins étendue à la base, plus importante chez les vieux mâles, presque nulle chez les femelles et les jeunes mâles. Pattes et pieds rosé rougeâtre, iris brun foncé. 

  • Juvénile : bec et pattes gris verdâtre, deve­nant plus rosé durant le premier hiver. Mensurations. Mâles plus grands que les femelles.

Patte : 

Leur trace est grande : la large palmure qui relie les doigts apparaît nettement et le pouce très réduit est décalé par rapport au doigt médian.

Patte palmée, empreinte plus longue que large, 3 doigts réunis par la palmure + pouce plus ou moins réduit, pouce droit.

Taille : 4 cm

 

Chant :

 

Oie de Ross cacarde, criaille, siffle. L'oie de Ross a un cri aigu, presque grinçant, en deux intonations « loûc loûc », tandis que l'oie des neiges émet un monosyllabique « caûc » moins aigu.

 

Extrait du

 

Habitat et Comportements

Selon les saisons, les habitats diffèrent. Pendant la nidification, l'oie de Ross fréquente les toundras des plaines côtières et des grandes îles. Elle hiverne dans les prairies humides et dans les champs. Pendant la migration d'automne, on la retrouve en plaine, dans les rizières et dans les chaumes.  Désormais, son aire d'hivernage est plus vaste et son comportement migratoire a considérablement évolué en raison des modifications apportées dans les techniques agricoles. L'oie de Ross emprunte la route de l'Oregon et du nord-ouest du Montana et un petit  nombre parvient aussi loin dans le sud que le Nouveau-Mexique et le nord du Mexique. Certains autres, qui ont sans doute suivi la vallée du Mississippi arrivent régulièrement sur le littoral de la Louisiane et du Texas où elles se mêlent aux bandes d'oies des neiges. Ailleurs aux Etats-Unis, sa présence est accidentelle sur les côtes orientales et occidentales.

Cette petite oie est proche de l'oie des neiges et son comportement est analogue.   L'aire de nidification chevauche légèrement celle de l'oie des neiges. Par contre, en hiver, les deux espèces ne se mêlent généralement pas, hormis les sujets isolés et les familles.

On admet que les protubérances verruqueuses du bec seraient un caractère d'isolation qui limiterait l'hybridation dans les régions ou l'oie de Ross et l'oie des neiges cohabitent. On a toutefois signalé des hybrides et des couples mixtes. La phase bleue chez l'oie de Ross témoigne vraisemblablement de la présence de gênes de l'oie des neiges.

 

Vie sociale :

Très grégaire en toutes saisons,  elle se déplace en groupes.

 

Vol :

L'oie de Ross bat plus rapidement des ailes que l'oie des neiges. Difficilement séparable de l'Oie des neiges, mais taille inférieure, cou relativement plus court, tête et bec plus petits, coups d'ailes plus rapides. Différences plus évidentes si une seule Oie de Ross vole avec un petit groupe d'Oies des neiges.

 

 

Nidification :

  • Période de nidification : L'oie de Ross est déjà appariée quand elle arrive sur les lieux de reproduction dès le milieu du mois de mai. La nidification commence peu de temps après.

  • Nid : Les nids sont souvent rapprochés dans la toundra, sur les îles, habituellement dissimulés dans les petites broussailles ou à l'abri des rochers. Ils forment des colonies. Déposé dans une cavité creusée à même le sol, le nid est fait de débris végétaux et de duvet.

  • Type de nichoir : 

  • Nombre de couvaisons : 

  • Nombre d'œufs : La femelle y dépose en moyenne de 4 à 6 oeufs.

  • Description de l'œuf : 

  • Taille de l'œuf : 

  • Incubation : 

  • Envol : 

  • Jeunes : 

  • Emancipation : 

  • Plumage juvénile : 

  • Première nidification : 

 

Migration : 

Après la mue post-nuptiale, la migration commence en septembre. La plupart des oiseaux parviennent sur leurs lieux d'hivernage à la mi-octobre. La migration de départ est assez rapide. La migration de retour, plutôt lente, avec de nombreux et longs arrêts, s'effectue à partir du début du mois de mars.

 

Régime :

Son régime est exclusivement herbivore. Elle se nourrit de graines et de pousses qu'elle trouve dans les champs.

 

Mangeoires :

Protection / Menaces :

Bien connues puisque l'aire est restreinte. Population nicheuse estimée à 77 300 sujets en 1976 et 105000 sujets en 2001. Semble en augmentation malgré la chasse ; potentiellement menacée par la réduction de son aire et son comportement très grégaire qui peuvent la rendre très vulnérable à une éventuelle épidémie.

 

  

CK CK

Ker Anas - St André des Eaux 03-mai-2008

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