Perdrix rouge |
Nom scientifique : Alectoris rufa Synonymes : Ordre : Galliformes Famille : Phasianidés |
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Taille : 32 à 34 cm Envergure : 45-50 cm Poids : Mâle : 500-550 g Poids : Femelle : 400-500 g Longévité : |
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Sédentaire |
Localisation :
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Espèce présente en France à l'état sauvage. Oiseau sédentaire, la perdrix rouge est présente à l'état naturel dans les 2/3 inférieurs de France. Espèce de plaine et de colline elle peut se rencontrer jusqu'à 2000 m dans les Pyrénées et dans les Alpes où elle côtoie alors la perdrix bartavelle avec laquelle elle peut se croiser. Les effectifs les plus importants se rencontrent dans le Centre, les Pays de Loire et le Languedoc. Les densités varient de 1 à 5 couples par 100 ha, mais on observe localement des densités plus importantes, de 10 à 12 couples par 100 ha ; voire exceptionnellement jusqu'à une vingtaine. Dans notre pays, la perdrix rouge est une espèce classée gibier. | |
Statut : |
Nicheur sédentaire.
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Description :
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Avec son bec et ses pattes couleur de corail, la perdrix rouge est plus grosse et plus colorée que sa cousine la perdrix grise. Un bandeau blanc surmonte le dessus de l'oeil. Les joues et la gorge blanches sont bordées de noir. La poitrine et les barres des flancs sont gris-bleu, contrastant remarquablement avec le dessous jaunâtre. Les ailes sont courtes et robustes, permettant un vol puissant bien que cet oiseau préfère fuir le danger un courant. Les pattes, rouge vif, sont assez longues et fortes et particulièrement bien adaptées pour la marche en terrain découvert.
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Patte :
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Leur trace sur le sol se remarque par l'empreinte des trois doigts antérieurs dont l'un est légèrement plus large que les autres, le pouce court apparaissant rarement. Patte non palmée, 3 doigts + pouce réduit Taille : 4 cm
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Chant :
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La Perdrix rouge brourit, cacabe, glousse, pirouitte, rappelle. Cri d'envol rauque constitué d'une série rythmique kouk-kouk tchouk tchoukar qui la distingue nettement de la perdrix grise. Le chant est précipité pchi-pchi
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Habitat et Comportements |
La perdrix rouge occupe les milieux secs et ouverts aussi divers que les pâturages, cultures, vignes et terrains sablonneux ou crayeux. Elle fréquente localement les collines et hautes montagnes au dessus de la limite des arbres où elle cohabite parfois avec la perdrix bartavelle. La perdrix rouge vit d'habitude en bandes nommées compagnies formées de dix à quarante individus. Par temps froids, ce nombre peut atteindre la centaine. Elle recherche en priorité les zones basses, sèches et dégagées comme les landes, la garrigue ou certaines prairies. Ces différents types de milieux permettent tous à la perdrix de repérer aisément un danger et de s'enfuir si nécessaire. Dérangée, elle court se mettre à couvert plus qu'elle ne vole. Si elle est menacée par un rapace en vol, la perdrix rouge se contente de s'aplatir au sol et de demeurer immobile. Son plumage, par ses teintes et ses dessins, lui assure un excellent camouflage au coeur de la végétation basse.
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Vol : |
Vol bas à coups d'ailes rapides en cas de nécessité. Egalement quelques planés.
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Nidification :
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Les couples se forment au début de la saison de nidification. Ils peuvent ensuite durer plusieurs années. On sait aussi que la perdrix rouge peut avoir deux partenaires en même temps.
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Régime : |
La perdrix rouge se nourrit surtout de végétaux : graines semences, feuilles et racines. Elle quitte son dortoir chaque jour avant l'aube pour se rendre à un point d'eau. Elle passe ensuite la matinée à s'alimenter et se repose dans un endroit abrité durant les heures les plus chaudes du jour. Lors qu'elle élève des jeunes, au printemps ou en été, la perdrix rouge capture également des insectes. Les jeunes reçoivent des fourmis dès l'âge d'une semaine mais les sauterelles sont aussi des proies appréciées. En raison de ce régime particulier, les jeunes sont très vulnérables quand les insectes viennent à manquer lors des étés humides.
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Mangeoires : | ||
Protection / Menaces : |
Les effectifs demeurent
faibles depuis une vingtaine d'années. La suppression des haies et des
autres secteurs non cultivés, la fermeture des milieux, la déprise
agricole, les prélèvement cynégétiques parfois trop élevés et l'artificialisation
de la chasse par des lâchers importants constituent, selon les cas, les
dangers actuels pour cet oiseaux.
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